viernes, 11 de marzo de 2011

C´est grâce aux expériences qu´il vécut pendant son séjour dans la capitale française en tant qu´étudiant de la Sorbonne(Université de Paris IV -où il obtint son doctorat en 1982-, que Jaime B. Rosa réussit à recréer l´univers parisien de Fil de Soie. L´auteur a tissé la trame de son roman en créant un univers où règnent les passions de la dualité féminine "Beatriz / Fil se Soie": haines, vengeance, amour et désamour, l´énorme importance de son passé -qu´elle rapporte sous forme de journal intime-, et l´impossibilité dans laquelle elle se trouve de se réaliser, symbolisée par les cadavres qu´elle sème tout au long du roman.   La composition maîtrisée de Fil de Soie et la rigueur de sa stucturation interne offrent au lecteur, avec une modestie artisanale, le plaisir d´une histoire bien racontée. Les matériaux narratifs sont harmonieusement epartis sur une introduction, deux chapitres, et une conclusion. L´introduction et la conclusion -cette dernière caractérisée par les révélations et recherches typiques du roman policier-, sont sans titre. Les deux chapitres quant à eux correspondent à deux journaux intimes différents de Beatriz / Fil de Soie: le premier affiche seize références temporelles qui vont du 23 mars 1968, premier jour de son séjour à Paris, jusqu´au 28 juin 1968; c´est le journal de Fil de Soie, pseudonime de Beatriz, personnage principal du roman. Le chapitre suivant s´intitule "Jounal intime de Beatriz" et affiche cinq références temporelles, dont quatre pratiquement consécutives, du 5 avril au 30 juin 1960 -époque de la jeunesse de l´héoïne dans la capitale de l´Espagne, époque maquée par une perte d´innocence imposée-, la cinquième étant le 23 mars 1968. Ces combinaisons spatio-temporelles - Madrid et Paris, l´établissement secondaire espagnol et la Sorbonne, la jeune fille et la femme - sont la preuve d´une évidente ma^trise de l´art narratif, laquelle dote le roman d´un rythme vibrant chargé de rèsonances cinématographiques.   La struture du roman n´a pas une temporalité linéaire. C´est une réinvention permanente, une transformation continue du temps circulaire. Ce flux de vie impossible à contenir est une temporalité à la Borges, l´outil indispensable pour montrer la réalité de Beatriz se métamorphosant en fil de Soie. Ce monde déterminé par des sentiers qui bifurquent, se construit en fonction des impressions ou des lectures de Ianos, le destinataire des journaux intimes dont il a été question ci-dessus, et amant occasionnel de Fil. Nous assitons à un processus circulaire de double niveau de lecture, le premier niveau étant celui de Ianos lisant les journaux, et le deuxième celui du lecteur lisant le texte narratif. Ce procédé permet d´observer l´opposition entre un présent douloureux - vu à travers le regard du jeune artiste -, et un passé où se débattent les forces anc estrales en éternel conflit: la vie contre la mort, l´amour contre la vengeance, et la trahison contre la compassion. Ce va-et-vient temporel du roman nous permet d´avoir une réponse au "pourquoi" que sans cesse nous nous posons pour tenter de trouver une explication au comportement instinctif, et cette réponse c´est la logique implacable déployée par Fil de Soie, qui lui permet, grâce à la façon dont elle gère sa vie, d´observer, de planifier, de décider, et d´agir.   On remarque d´autre part dans Fil de Soie, une multiplicité de registres textuels et leur permanente évolution. De la tristesse de Ianos on passe à la joie de vivre de Fil; du lyrisme du discours existentiel de cette dernière on plonge dans l´ironie des actions de Beatriz; du traitement sarcastique des personnages masculins - à l´exception de Ianos - on passe au cruel comportement de Fil dans ses assassinats. Parallèlement à cette multiplicité de registres, ouconséquence logique de cette dernière, on vérifie avec quelle maîtrise l´auteur réussit la transformation de l´adolescente en femme chez Beatriz / Fil de Soie. En effet, pour tout écrivain masculin, la création d´un personnage féminin abouti est une entreprise qui frôle l´impossibilité. Notre littérature abonde en tentatives à demi réussies d´imaginer ce qui est une femme. Doña Perfecta, Pepita Jiménez, Marianela, por n´en citer que quelques-une, sont des approches méritoires du concept de femme en tant qu´héroïne d´un texte narratif. Dans le cas de la dualité Beatriz / Fil de Soie, on est touché par la profonde humanité qui régit le comportement de cet émouvant personnage depuis ses débuts jusqu´à sa fin. La simplicité, l´élégance, la sensibilité, les sentiments, le corps comme instrument de vengeance mais aussi comme moi unique et propre, en dépassant les limites établies par l´ordre masculin, montrent, le roman de Jaime B. Rosa, une réalité féminine qui n´est pas sans rappeler les prémices posées par des théoriciennes féministes comme Kristeva, Irigaray et Cixous.   L´univers narratif de Fil de Soie fournit des approches thématiques qui abondent dans les structures du genre "souvenirs romancés", avec toute une série de délicates marques de vie. Ces pages font ressortir la lutte de l´être humain en tant que produit d´une société déshumanisante et déshumanisée. Le duvet qui recouvre en entier le corps de Beatriz / Fil de Soie exprime de manière figurée la détérioration des principes essentiels de l´être humain dans un espace social qui se nourrit de ses propres créations et les oblige en même temps à vivre selon la loi du plus fort. Par l´usage machivélique des rencontres sexuelle inventées par Béatrice / Fil de Soie, le jeu bien connu du chat et de la souris, avec utilisation réelle des deux animaux, se met en place le binôme cyclique vie / mort: on commence avec la mort de la souris tuée par les griffes de Mimi, la chatte a qui il arrive d´être reliée à cette femme par un "dil se soie" provenant de ses bas; cordon ombilical en peu particulier, image participant à la fois de la sexualité et de la fantaisie, à même de représenter une symbiose parfaite des deux déprédatrices. Vient ensuite l´exaltation de la vie et la jouissance du plaisir sexuel, fruit des relations furtives que l´héroïne entretient dans ce Paris de 68 avec tous ceux qui lui rapportent sa chate. Ce plan graduelo aboutit à la mort des amants, victimes de cette veuve noire qui dévore le mâle après l´accouplement. La description des divers cadavres que Beatrice / Fil de Soie laisse derrière elle, ou la découverte dans la baignoire par Ianos de cette femme - dont lecadavre nu et inerte produit chez le jeune français une excitation morbide -, renforcent l´existence d´une dynamique "tremendiste" où la mort ne peut être qu´à la mesure du vécu de personnages d´une très dense énergie vitale.   C´est pouquoi la quête d´une identité, la recherc he de la véritable essence de l´être humain, constituent des interrogations pertinentes: "Qui est-elle vraiment? Fil ou Beatrice? La Belle ou la Bête? Le duvet ou la chair?" D´où un affrontement constant, cette dualité existentielle qu´il faut tenter de résoudre par le rituel du rasage. C´est une transformation qui prend sa source à l´intérieur d´elle-même et qui trouve son point culminant dans l éxhibition de son corps exubérant. Chaque amant qu´elle lève à l´obligation de lui sculpter le corps au rasoir avant de passer à l´acte sexuel.   Cet objet coupant, symbole de libération, d´indépendance et de mort, ajoute une nouvelle pièce au puzzle que constitue la personnalité de Fil de Soie. Le duvet, rempart qui la contient, lui permet de mener une vie mouvementée où la sexualité se transforme en un système de venfeances et en une sorte de fuite de la mémoire, qui lui permet d´oublier les abus sexuels perpétrés par son père. Tel est le fondement de la véritable personnalité de Beatriz / Fil de Soie; fuite et vengeance l´empêchent de trouver une vérité absolue, une relation concrète qui satisfasse ses besoins personnels et qui la convainque d´accepter la proposition d´amor éternel faite par Ianos.   Cette quête d´identité entretient une forte relation avec le concept du rituel de la découverte. On trouve tout au long de l´oeuvre divers rituels où Beatriz / Fil de Soie laisse derrière elle un pan de mémoire, un souvenir du passé, parfois agréable mais presque toujours douloureux, qui lui donne la capacité de développer des voies de connaissances féminines très évidemment intimes. Depuis le jeu dont nous avons parlé -celui du chat et de la souris- et le rassage du duvet par ses futures victimes, juqu´à et y compris la fuite à Paris, le rituel confirme les causes de sa double personnalité: il s´agit de laisser derrière le monde épuisant et répressif incarné par son père et de se venger de tous ceux qui manifestent un sentiment de superiorité. C´est ainsi que le cycle vital présent dans le roman n´est pas sans rapport avec l´éveil de la conscience à la temporalité de l´existence humaine. Les assassinats sonr une reconstruction inverse des trois étapes du miroir lacanien. D´après Lacan, la formation du moi passe par ce qu´on appelle le procès du miroir. Alors que le sujet humain n´est pas encore autonome, l´enfant subit une castration symbolique au au moment où le père le sépare de la mère. C´est cette séparation qui le fait devenir un individu. Comme on peut l´observer pour Fil, l´émergence de sa personnalité se produit à la suite du viol que son père lui fait subir. Les termes père-fille, normalement alliés (version lacanienne) se transforment en ceux de père-fille, et suite au traumatisme émotionnel et physique éprouvé par Beatriz, commence un processus de prise de conscience et d´acquisition de pouvoir, dans son cas précis, le pouvoir est obtenu grâce au corps. C´est à partir de ce moment-là que surgit Fil de Soie. Chaque relation sexuelle lui fait revivre le viol et la mort du père, et chaque assassinat lui procure un plus grand pouvoir et la conduit inéluctablement vers sa propre mort: la séparation totale du père après la mort de chaque amant -à l´exception de Ianos-, trouve son terme avec le suicide érotique; une mort qui apparaît comme un hymne au corps féminin et à la réalisation de sa liberté.    (Agustín Martínez-Samos    /  Texas A&M International University  / Traduction au français: Daría et Jean-Claude Rolland)

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JAIME B. ROSA: La mujer, la fuerza del destino, realidad y expresión.   Alegoría de la realidad, emplea la figura de la mujer para describir la poesis, la fuerza del destino, de la energía y de la esencia de la materia, como conductores de una evidencia de la transformación.   Indaga en la traslación de la energía, en la concentración de la materia, entendida como parte de una evidencia fundamental, que es la existencia, la vida, la pulsión de lo vibracional en la esencia energética.   De la energía, la fuerza emblemática de lo sugerente y sugerido, de la determinaqción circunstancial.   La mujer como catarsis, acto de concentración, esencia, poesía de la materia que transforma los límites en la voluntad de ir más allá, ascendiendo hacia la determinación.   Lo que existe es la forma, apariencia, color y composición, pero manteniendo la conformación de la capa que todo lo envuelve para que podamos ver mejor en tres dimensiones.   Hay voluntades energéticas que inciden y que van más allá de lo que es fundamental.   La realidad es materia, energía, fuerza, expresividad, meditación. La mujer, el ser, la evidencia de la alegoría, la determinación de lo que es por sí mismo para transformarse continuamente.   La mujer es la poesía, la metáfora de que la belleza es movible, dinámica, no está quieta, porque es armonía, expresión de lo vibracional.   El poeta valenciano universal, cosmopolita y artista multidisciplinar, cineasta, narrador, pintor, artista visual, enlaza con las imágenes para ser uno con la armonía a partir de la mitificación de la mujer.   La mujer como punto emblemático de concentración, que enlaza con lo que es sutil y bello, con la determinación de la alegoría de lo sublime, hasta el punto de ser un artista que capta la realidad para ir más lejos de la apariencia. Pero para ello mantiene una leve conexión con la misma, sin abusar del detalle, pero tampoco de la abstracción, siendop consecuente con las adcripciones y referencias a pesar de la dinámica visual y de la combinación de concreción y alegoría del gesto cromático enmarcado en sus límites.             JOAN LLUIS MONTANE (De la Asociación Internacional de Críticos de Arte (AICA)

Jaime B. Rosa,   Mar textil fragmentado o la búsqueda de la espiritualidad a través de la naturaleza sensual     Jaime B. Rosa es un poeta contemporáneo español clave que asciende a lo espiritual desde la naturaleza sensual, buscando trascender a partir de lo real, trasmutándolo en alegorías y símbolos desde su mirada interior inquieta. Presente en numerosos foros y encuentros de poetas a nivel mundial, con una obra literaria traducida extensamente en diversos idiomas en Europa, América y Asia, en su libro de poemas Mar textil fragmentado, de Huerga &Fierro editores, establece un recorrido a través del mar, entendido como metáfora, espacio sin tiempo, vacío y lleno, que despieza por zonas, aproximándose en cada una de ellas a un aspect5o de lo físico y metafísico. Alusiones al principio de los tiempos, al principio de todo, que es la nada. Pero...en la nada el todo, eñ uno, como aspecto fundamental....                                                                                                                                                                                                                                                                                                     
 


El Embalsamador de Jaime B. Rosa

En primer lugar aclarar que   el  planteamiento que hago de  mi comentario literario,     si bien toma como materia prima y referente principal el texto del autor, el “comentario” supone siempre una interpretación “traducción” efectuado desde la lengua del interprete y por ello no queda subordinado únicamente a las claves explicativas conscientes o inconscientes del autor, o a reflejar lo esencial del texto (en el supuesto que tuviera dicha esencia), sino que escribo desde la autonomía expresiva que confiere un particular modo de lectura asentado en la subjetividad del comentarista.
Para iniciar dicho comentario tomo como referente la disociación freudiana que se da en la elección de objeto del hombre siendo una de las condiciones en su relación con la mujer el hecho de ser esta representada bien como Madre (Virgen) o como Puta , pero con la dificultad de establecer esta convergencia en una misma mujer.
La novela “El Embalsamador”  tendría como un posible eje temático el planteamiento de esta escisión desde el punto de vista de los dos protagonistas principales como son el Padre Arsalu que destaca en Soledad, la protagonista femenina, el rasgo de encaminarla, “promocionarla” como prostituta y en la segunda parte el Artista, Margo Tejada, quién se decanta por “ensalzarla” a la condición de Virgen.
 El hilo conductor entre ambas historias viene dado por la investigación periodística-diarística que emprende Dobo Malta quién como buen y fiel  sabueso enamorado sigue el rastro de su amada con la esperanza de aún poderla encontrar con vida. El Amor (fallido)  que siente por Soledad le hace abrigar la ilusión del reencuentro,   que luego se verá  como un vano   intento por liberarla  de la esclavitud doble a la que ha quedado sometida. La novela nos conduce a la protagonista hacia un callejón sin salida  quedando emparedada entre perdida de libertad y degradación moral  por parte del P. Arsalu y la aniquilación real,  existencial y estética, en que se encuentra abocada por el delirante sadismo del Artista. 
En este recorrido que Soledad va realizando iniciándose como Prostituta y acabando como Virgen a pesar de sí misma,   quién únicamente la sostiene en este precario equilibrio de intentar hacer confluir ambos rasgos de ser amada y deseada al mismo tiempo, es Dobo al confluir en él las condiciones que podrían  redimirla de la explotación, humillación y sacarla del extravío moral y erótico en que está sumida. “En realidad me sentía indigna, tremendamente indigna,..y tenía miedo de dejarme arrastrar por el goce sin medida, por el goce sin descanso.. En el fondo carecía de ánimo para decirle que no deseaba continuar con él –el P. Arsalu-..pues a cada instante que transcurría me sentía más y más prisionera en la tenebrosa red que solapadamente el cura había sabido desplegar en torno a mi integridad moral” (pag.68) Dobo es quién reuniría las condiciones para   devolverle su dignidad y su libertad como mujer y como persona. Así la protagonista dice: “ le amaba y lo que de él me alentaba era que, a diferencia del resto de los hombres, era simple y llanamente la máscara de un deseo puro y duro por poseer el bello cuerpo de una puta, el siempre me había considerado y tratado, desde el primer momento, como mujer, como persona”. (pag. 110)
El Padre A. siguiendo el mito de Tótem y Tabú es el padre poseedor, gozador, de todas las mujeres, y en el mito freudiano si se despliega en su totalidad  pasa luego a ser  el padre que  es asesinado por la horda fraterna al quedar   excluidos de dicho goce.  A posteriori interiorizan la ley moral del incesto por lo cual acceden a una mujer fuera del clan endogámico perdiendo la madre como objeto primordial.
En este caso el Padre encarna el mito sólo en el primer momento en tanto padre gozador que hace excepción a la castración pero que lejos de privar, castrar a los hijos, se coloca en un lugar de Amo del goce, pero no tanto para prohibirlo sino para procurarlo, facilitarlo al resto del clan. El P. Arsalu propone como reino y república un proyecto utópico, una especie de “Arcadia edénica” asentada no tanto en la abolición de las clases sociales como en la liberación de todo freno posible al goce.  A diferencia de la ideología marxista, lo que en la cofradía del Pincho queda abolida es la desigualdad genealógica, la prohibición del incesto, haciendo posible el goce incestuoso entre todos los hermanos o cofrades  sin distinción de origen social ni lazo de parentesco. No es casual que el Padre, llegue a Soledad a través de la madre, o que Soledad llegue a Dobo (el hijo del Padre A) gracias  a  poseer el rasgo de ser el único hermano que reúne la cualidad de resultar tan atrayente como, a su pesar, prohibido.  
En este sentido lo que el Padre A. encarna es el superyo, no en su versión represora sino  en su acepción lacaniana de imperativo de goce. La filosofía que irradia esta mafiosa cofradía secreta y clandestina sería la de conceder a todos sus afiliados el derecho a gozar de las mujeres previamente  gozadas por el Padre. El poder carismático del padre como líder espiritual conlleva que tales prácticas perversas queden camufladas dentro del orden religioso que tal asociación representa para la bien pensante sociedad sevillana.
La cofradía, bajo su aspecto utópico, de propiciar el goce de sus afiliados, revela ser una banda de mafiosos, con una clara organización jerárquica en la que el Padre resulta ser el Presi protegido por un grupo de esbirros con los que tiene planificado un refugio y huida en caso de ser destapada la red de prostitución, verdadera  casa de lenocinio que subyace bajo la cofradía del Pincho.
Hablamos del Padre-Presi como jefe mafioso en cuanto que la red de prostitución esta tejida a partir de las mujeres aleccionadas en el desenfrenado  goce disfrazado con un envoltorio espiritual y cuya catequesis empieza por las madres y continua por las hijas. Es mafioso en cuanto hay ajuste de cuentas con los feligreses, de los que conociéndose sus vicios y faltas, o hasta delitos instigados por él mismo, están también sujetos a su dominio, control y santa voluntad del Jefe del clan.
En esta primera parte tenemos esta promoción de Soledad en tanto prostituta de lujo, así es como ella misma se autoidentifica, y si hubiera tenido una salida de esta estructura perversa en que estaba atrapada esta le vendría dada de su elección amorosa por un hombre determinado, un hombre al que ella esta segura de amar con independencia de que haya tenido o vaya a tener relación con más hombres. El hecho de que por la presión del Padre A. (y más aún por la propia interdicción del lazo incestuoso) lleva a Soledad a renegar de  su amor hacia Dobo. Así pues la ruptura traumática,  marca el fin de la primera parte. “Esta dura despedida me destrozo el alma” (pag. 119)
De este modo renunciando a tan íntimo deseo corta igualmente sus vínculos con el Padre A. y emprende una aparente liberación rompiendo la relación de dependencia que había marcado su infancia y adolescencia,  Libertad efímera  que se verá fatalmente truncada tras un breve periodo sin estar sometida a ningún Amo. Esta corta apertura en su vida trae consigo una independencia  vacía que  es rápidamente taponada al caer bajo el terrorífico y despiadado yugo del Artista.
La segunda parte es donde Soledad se encuentra sometida a los designios arbitrarios y tiránicos del Artista. Desde el  inicio ya se le exige  pasar por la prueba de seguir el ritual de permitir ser  secuestrada, en tanto se le hace ir con los ojos tapados al lugar donde tendrá que ejercer y posar  como modelo.
En esta relación destacaría dos ejes uno la Obra de arte como sublimación fallida y no creativa del artista y en segundo lugar como la escisión Virgen-Prostituta queda finalmente cortada, desgajada, potenciándose  el delirio homicida del artista hacia  la Virgen embalsamada que acaba sepultando  el gozoso cuerpo de la mujer-prostituta. La mortífera y atormentada “soledad” del Artista triunfa sobre  Soledad, disecada en lo que ésta tiene  de singular  belleza, secando a su vez , de un modo irreversible la creatividad del Artista.
Respecto de la Obra como sublimación fallida, la novela me ha traído como resonancia, la novela de H. Balzac “Una obra desconocida” no se si la referencia es exacta y tendría que retomarla nuevamente, pero en la lectura que recuerdo el Artista se afana en una obra perfecta donde el artificio de la obra ha de superar la realidad, de modo que la realidad se acabará pareciendo a la ficción artística. Finalmente la Obra largamente esperada  es el “mamarracho” de un artista que acaba deviniendo loco. No sé si lo que escribo se ajusta a la novela, pero lo que me importa destacar es como aquí el artista Margo Tejada, consagra su vida al Arte con mayúsculas como un modo de escapada de un duelo melancolizado que no ha podido superar, como así lo prueban sus momentos alucinatorios donde se impone la imagen de su mujer, Elisa, fallecida a consecuencia de su depresión tras un accidente con secuelas estéticas traumáticas.
Quiero decir que al estar planteada la sublimación artística como refugio, evasión, de un duelo imposible de realizar, la Obra aquí es resultado no tanto como representación de la belleza, (dones que Margo atesoraba en los bocetos y esculturas que deja como testimonio de su sensibilidad artística para captar, aprehender con delicadeza las hondas expresiones del alma) sino que por su propio empuje patológico se ve compelido a que la realidad, el modelo natural supere a la ficción.
La operación a la que recurre para elevar lo natural a la categoría de arte, es el embalsamamiento, pero si este parte de hacer de la naturaleza muerta (igual que el taxidermista) una obra de arte donde parezca, que el cuerpo sigue vivo. El Embalsamador, opera en sentido inverso convirtiéndose en este caso en un demente asesino pese  su fallida pretensión de querer ser Artista, ya que aspira a crear la Obra matando la naturaleza viva y deseante de Soledad.
Es en el momento de sostener la difícil dualidad que apuntaba al principio de hacer converger en una misma  mujer  esta doble cara, como virgen y como puta, cuando  la relación discurre, avanza hacia su trágico desenlace al romperse tan precario equilibrio.
El paso al acto homicida,  está gestándose desde el momento de la primera cita a ciegas, donde en verdad el reclamo no es tanto su condición de “modelo” sino el de ser convertida en una réplica exacta de la Virgen    con cuya Obra espera confirmar su identidad definitiva de Artista,
 Su Obra como así puede atestiguar Dobo “la vió más hermosa y llena de vida que nunca: sus ojos adorables volvieron a atesorar  miradas ardientes.. sus mejillas relucían de pasión y espiritualidad..sus nalgas de curvatura perfecta, su sexo espléndido y purpúreo”   “sin embargo, pasado el primer ímpetu, no pudo evitar pensar cuán inerte y espantosamente cadavérico e inexpresivo estaba aquel cuerpo, cual infausta imagen de museo de cera” (pag. 284)
La delirante Obra es fallida en tanto construida y edificada sobre la muerte, y lejos de ser expresión de vida hace retornar la muerte embalsamada. El Artista acaba reconociendo su propia falla y su propia indignidad moral y estética por cuanta su obra más lograda no es la Virgen, sino que es su acto suicida   “trenzado” en el rechazo de Soledad y en el retorno de  su real  soledad.                                                         
                                                                                  F. Javier Porro
                                                                                  Valencia 28-12-11                                                                  

jueves, 10 de marzo de 2011

el vuelo de la nada

Se reencuentran quienes nunca supieron que aquello era irremediable pero de todos modos eso fue lo indistinto, el que se recurra a lo destinado a aquel esfuerzo inútil, a aquel esperpento horrible que conjugó el desastre de la única verdad posible en detrimento del barro y de toda la alquimia que se destrona o que puede ser y así lo será. Pero no nos manifestemos ni seamos reticentes a aquello que se presenta sobre el escenario de todas las rutinas, de los encuentros en la misma fase que pudiste organizar o esquilmar a puertas cerradas o del retorno que ni siquiera será o no será que ni siquiera pondrá término al fuego que arrasa todas las sombras o que ningún  vuelo pueda alcanzar, la  coronación inútil , el que alguien sea tan tenaz como para poder realzar el entorno de la imagen pública de aquello que de un modo u otro será para ensimismarse o para retornar al principio a la insignifacante medida de aquello que se retuerce, de aquello que se nombra  o se multiplica, de aquello que de una vez por todas no se intuye ni en la clemencia ni en el adorno fugaz de aquel ave enigmática que cruza todos los horizontes, o la cifra exacta de la medida y el perímetro de todas las orillas, con perdón de lo arrogante y la infame discusión de aquello que se rompió con la caída del sol.